Une vieille dame, habitante de Lespéron en Ardèche, dans une lettre acheminée par la Poste, m’écrit ceci:
« Je comprends les végétariens, végans, antispécistes, tous ceux qui refusent d’assassiner les animaux, mais je voudrais leur rappeler une question posée par Alphonse Allais, un humoriste du début du siècle dernier: lorsque vous faites cuire vos légumes dans une casserole d’eau, vous condamnez à une mort atroce des milliers, voire des millions, de micro organismes qui y vivaient en paix. Auriez-vous le courage d’allumer le feu sous un immense récipient qui contiendrait des milliers, voire des millions, de chevaux, de chiens ou de chats ? Passe encore de tuer des végétaux, mais commettre un génocide pour les faire cuire, quelle honte! »
Madame, je vous réponds, comme l’aurait sans doute fait le regretté Alphonse Allais, que les antispécistes ont d’autres chats à fouetter.