Hollywood vient de découvrir qu’il n’y a pas que des blancs dans le monde et que le cinéma américain, s’il veut maintenir son influence et ses profits, doit intégrer la diversité des peuples et des cultures. Les producteurs hollywoodiens ont promis de faire figurer plus de noirs dans leurs films. Mais, attention, la recherche de la diversité ne doit pas s’arrêter là. Des chercheurs viennent de publier le « portrait robot » de Jésus et de ses disciples: des petits bonshommes à la peau mate, aux cheveux frisés, aux nez proéminents, loin des Jésus blonds aux yeux bleus. Donc, dans les prochains peplum, les studios californiens pourraient employer des Palestiniens, une minorité qui a plutôt besoin de cash en ce moment. Pour les films sur la dernière guerre, les découvertes récentes sur la morphologie d’Adolf Hitler ont montré qu’en plus d’être mono couillu, il avait aussi un micropénis. Il conviendrait donc de trouver des représentants de cette minorité-là (si elle existe).
Les films où figure Napoléon seraient désormais réservés à des Corses (une minorité particulièrement opprimée), de préférence petits, avec des hémorroïdes et un accent à couper au couteau. Pour jouer Jules César ou les Romains en général, on pourra donner le rôle à des Grecs, d’abord parce qu’il devait leur ressembler un peu et parce que les Grecs, en ce moment, c’est comme les Palestiniens. Pour ne pas être accusé de favoriser les grands blonds aux yeux bleus, on pourrait aussi leur donner le rôle des Vikings et des Normands au cinéma.
Aux USA, pour ajouter à la diversité, au-delà des noirs, on pourrait faire des films avec des Bretons-Américains, ou même des Corses-Américains. Côté scénario, ça risque d’être pauvre, un peu comme certains films iraniens.